Devant la subtilité de la technique de maquillage permanent, précaution est de mise pour assurer autant que possible la réussite de l’intervention. A la différence d’un simple maquillage avec des produits cosmétiques ordinaires, le diagnostic de la peau ne se fait pas en quelques minutes. Effectivement, on n’applique pas des produits en local, le pigment est à insérer directement dans le derme et cela fait toute la différence. Mais quand on dit que l’entretien avant la séance est très important, c’est notamment pour les raisons ci-après.
Vérifier la carnation de la peau
Un pigment beaucoup trop clair ou trop foncé peut compromettre l’harmonisation de la peau. Il est donc nécessaire de définir au préalable la carnation de la peau pour déterminer la bonne teinte nécessaire pour la correction. La praticienne commencera donc par vérifier l’aspect de la zone à maquiller afin de mieux créer l’assemblage de couleurs. C’est une étape assez complexe, surtout devant la myriade de couleurs et de nuances qui existe. Le pigment capable de couvrir la zone peut être choisi grâce à une simple observation. Cependant, dans de nombreux cas, la teinte idéale demande encore plusieurs essais. C’est un peu comme choisir un fond de teint, cela demande du savoir-faire et une bonne notion en colorimétrie. En tout cas, la praticienne peut déjà préparer les matériels nécessaires trouvés chez un grossiste en maquillage permanent après cette première étape.
Se renseigner sur les antécédents dermatologiques et médicaux
Dans le cas d’une cicatrice ou d’une tache, l’entretien consiste aussi à parler un peu des problèmes qui ont causé la marque. Il pourrait s’agir d’une opération chirurgicale, d’un accident ou d’une simple blessure. C’est également le moment de vérifier l’état de la cicatrice afin de déterminer si celle-ci est déjà capable de supporter l’intervention ou non. Une peau peut encore être très fragile bien qu’elle puisse sembler normale visuellement. Il est donc important de prendre le temps de bien se renseigner sur les antécédents médicaux pour éviter les effets désagréables. Pour cette étape, la praticienne peut même demander à la patiente des bilans de santé selon la subtilité du cas. La spécialiste peut alors décaler la date de la séance de maquillage permanent si c’est plus judicieux.
Déterminer les risques d’intolérance
Le pigment qu’on utilise pour colorer la peau est composé de produits naturels mais aussi de produits synthétiques. Certains composants de ces pigments peuvent créer des allergies chez des patients et c’est bien un risque qu’il faut éviter en amont. La praticienne doit alors citer les allergènes dès l’entretien en guise de précaution. Les possibilités d’intolérance peuvent être détectées à l’avance pour éviter les irritations et les gonflements. En cas de doute, le spécialiste peut faire faire au patient une série de tests pour mieux déterminer les moindres signes de sensibilité de sa peau. Ceci peut prendre du temps à donner des résultats. Au moins, c’est un moyen de limiter au maximum les risques d’allergie.
