Camping : les règles à connaître

campin

Le camping est une activité réglementée. Bien que profiter de la nature puisse procurer beaucoup de liberté, il ne faut pas omettre les codes mis en place à ce sujet. Ils permettent d’assurer la sécurité et la durabilité des lieux.

 

Les règles concernant la circulation et le stationnement des véhicules

Pour faire du camping pas cher la tranche sur mer, il existe des modèles de voitures spécialement conçus pour l’occasion. Ce sont le camping-car, la caravane, et le mobil-home. À chacun de ces véhicules, différentes réglementations s’appliquent.

 

  • Le camping-car

Le stationnement d’un camping-car peut se faire sur les voies publiques. Toutefois, il faut veiller à ce qu’il ne gêne pas la circulation ou qu’il soit source de danger potentiel. Aussi, il est interdit de camper dans les forêts, dans les aires protégées, ou les sites historiques dans ce genre de véhicule. Dans les autres zones, il convient de demander aux collectivités qui assurent leur gestion.

 

  • La caravane

Une caravane requiert un certificat d’immatriculation spécifique, notamment si elle excède les 500 kg. Pour les modèles à double essieu, une attestation de résidence principale est nécessaire. Ces documents permettront d’accéder aux différentes zones de camping.

 

  • Le mobil-home

L’installation d’un mobil-home se fait généralement dans les parcs résidentiels de loisirs (ou PRL. Sa mise en place ne nécessite ni permis de construire ni taxe d’habitation. Par contre, la taxe de séjour est appliquée. Il faut également savoir que l’aspect extérieur du mobil-home est régi par les règles d’urbanisme locales.

 

Les règles à suivre sur leterrain de camping

Avant d’aller en camping, il faut savoir qu’il existe deux classifications de zones de camping. Tout d’abord, il y a les terrains aménagés. Ils sont classés en 5 catégories, lesquelles sont notées de 1 à 5 étoiles. L’évaluation se fait suivant trois critères de base à savoir le confort, les services proposés ainsi que l’effort de protection de l’environnement et des personnes à mobilité réduite. Outre la classification, ces zones peuvent détenir différentes mentions :

  • « tourisme » : cette mention est réservée aux zones au niveau desquelles le camping est de courte durée. Cela varie d’une journée à un mois au maximum;
  • « loisirs » : dans ce cas, la location peut se faire sur une durée inférieure à 2 mois ;
  • « saisonnier » : cette mention indique que les lieux peuvent être occupés plus de 2 mois.
  • « aire naturelle » : ces zones autorisent une habitation et un stationnement des véhicules de camping sur une durée de 6 mois par an. Dans ce cadre, la location peut être faite de façon continue ou par intermittence.Elle concerne 30 emplacements au maximum.

 

Pour ceux qui veulent s’adonner au camping sauvage, il est indispensable de s’assurer que la zone autorise cette activité. S’il s’agit d’une propriété privée, il est important de demander une autorisation à son propriétaire. Dans le cas des aires de camping naturelles, il est important de planter les zones d’habitation uniquement dans cette partie. La cause de cette restriction relève d’un effort écologique. Quelle que soit la zone d’implantation, il est indispensable de préserver les lieux des déchets polluants et des feux.